vendredi 22 juin 2012

Anecdotes et balivernes, sans les balivernes

Avant de commencer une brève série d'anecdotes sur mon séjour ici, on me dit dans l'oreillette que certain-e-s ici ne parlent pas espagnol. Je ne comprend vraiment pas comment ça se fait, alors que moi je lis parfaitement les commentaires en allemand.
Bref, pour ceux qui n'ont pas pensé à utiliser notre ami lunettes bégayées qui fait une fortune en vendant de la publicité et des infos sur vous mais qui dans sa grande mansuétude m'autorise et me permet de tenir ce blog, pour ceux l), disais-je, il s'agissait du tout dernier discours de Salvadore Allende (cliquez pour la traduction).
L'autre citation est un extrait du discours d'inauguration du Museo de la memoría y des los derechos humanos et est repris à l'entrée du-dit musée, que j'ai visité la semaine dernière.
Mais vous avez pas besoin de moi pour vous imaginez que c'est dur, violent, émouvant, et comment-c'est-possible, et qu'a-fait-le-monde, et bravo-aux-résistants, et qu'aurais-je-fait-à-leur-place.


Place aux anecdotes, en désordre et sans grand intérêt:


- la monnaie locale est le peso, mais ils utilisent le symbole $ pour la représenter. Le temps de le comprendre, ça fait tout drôle les dix premières minutes — surtout si c'est au moment de retirer 180 000 $.

- il y a devant la Moneda (palais présidentiel, célèbre pour s'être fait bombarder), un drapeau chilien absolument immense. Je pense qu'il fait au moins une vingtaine de mètres de long. Et il (tente de) flotte(r) au vent en permanence.

- il y a dans le métro des écrans de télévision qui diffuse TV Metro (original). On peut y croiser des clips aussi différent que Rihanna, Justin Bieber, des boys band locaux, et Jack White. Mais on peut aussi y voir des infos ou des encarts très... hm... ciblés: la rubrique Mujeres en linea (littéralement: les femmes dans le viseur), qui propose des conseils pour maigrir, se maquiller ou sur la grossesse. Pouf pouf.

- vous savez, dans les films d'action, y'a toujours un type en moto-cross, tout en noir, qui est un super armé et qui pourchasse le héro dans les rues étroites d'une ville avant de s'écraser misérablement parce que le héro, et ben, il est vraiment trop fort (sinon il serait mort dix minutes après le générique)? Et ben, j'ai croisé un type comme ça. Moto-cross, tout en noir, gilet par-balles etc. Sauf que dans le dos et sur la moto, il y avait écrit "Seguridad de Santiago". Du coup c'est pas drôle, je croyais avoir croisé un bur bad ass, en vrai c'est juste un vigile urbain amélioré. En plus il avait l'air payé à faire le tour du quartier en boucle toute la journée (je l'ai vu deux fois au même endroit à deux moment de la journée).

- il y a beaucoup de pollution à Santiago. Je l'avais déjà mentionné quand j'étais revenu du Cerro San Cristobal, mais c'était encore plus saisissant mercredi quand, en débouchant sur l'artère principale de la ville, mes fragiles poumons de fumeurs invétéré de dioxygène se sont retrouvés assaillis par la contaminación qui m'a même irrité les yeux. (la vaca, elle est passionnante ma vie, vous trouvez pas?) Heureusement, dans Santiago, on a encore le droit de se balader avec un foulard sur le nez sans risquer 35€ d'amende parce que la République se vit à découvert.

- en fait ici, y'a pas vraiment de différence entre police et CRS, du coup les fl forces de l'ordre donnent toujours l'impression d'être en tenue de combat. Et c'est encore plus impressionnant lorsque l'on croise leurs bus grillagés voire blindé et peints en noir.

- il n'y a pas vraiment de politique d'urbanisme, du coup les maisons sont peintes au goût du participant. Globalement, rien de fantaisiste, mais on peut tout de même croiser une maison bleu turquoise ou noir. Rigolo.

Et sinon, joie du jour (d'hier): retrouver une chanson dont le refrain me trottait dans la tête depuis un an.

Et sinon, il y a de la neige sur les montagnes et il fait beau, c'est chouette, c'est joli.

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