mardi 26 juin 2012

Valparaiso: dépaysement, enfin

Puisqu'une homoinitiale (mais que peuvent bien signifier ces petits gribouillis rouge sous ce magnifique mot?) habite Valparaiso, et qu'il paraît que c'est cool, S. m'a emmené passer le week end chez elle (elle = L., mais pas moi, pour ceux qui n'avaient pas compris; ceux qui n'ont toujours pas compris peuvent faire une pause, prendre une aspirine et se foutre de cette partie qui n'a aucun intérêt à par montrer que j'aime bien faire des phrases alambiquées n'ayant aucun sens, et que donc, malgré que je me sois levé à 7h30 pour voir des présentations d'étudiant en informatique en espagnol, je suis en forme). Arrêtons là cette première partie, sautons deux lignes et reprenons.

Valparaiso, ce week-end, chez L. .< br /> Commençons par une première remarque: les car chiliens sont confortables. Plus que les français, voire les européens, d'après mes souvenirs de Alsa© en Espagne. Il y a de la place devant les jambes, même quand ce ne sont pas des semi-cama (demi-lit, c'est à dire sièges très abaissables avec repose-jambes — pas pieds, jambes! Et Dieu bénit les chiliens.) et les dossiers sont larges. Tant et si bien que j'ai dormi plutôt confortablement à la fois à l'aller (siège normal) et au retour (semi-cama).
Passons à la ville elle-même à présent, si vous le voulez bien.
Située en bord de mer, construite sur 42 cerros (collines), plus populaire que Santiago la ville procure (enfin) un vrai dépaysement. En effet, le centre de Santiago où je travaille, dors et sors et assez occidentale (surtout pour les parties dormir et travailler, les sorties s'effectuant dans le quartier Brasil dont j'ai déjà parlé) et à part l'espagnol incompréhensible des habitants, j'ai assez peu l'impression d'être sorti d'Europe.
A "Valpo", ce sentiment surgit enfin. Les maisons sont entassées les unes sur les autres, certaines sont effondrées, jamais reconstruites, certaines sont couvertes de tôles servant d'isolement, il y a énormément de fresque. La ville semble plus vivante que la capitale. En plus il faisait beau et chaud (sans contrepèterie). Parce qu'en fait l'hiver au Chili, c'est uniquement les quelques jours où il pleut (et où les rues sont inondées grâce à l'exceptionnelle voirie locale); sinon, s'il y a du soleil, il fait entre 15 et 20 degrés Celsius (pas Kelvin, grands fous!). Un temps de mi-printemps français en somme. Finalement je ne regrette pas trop de ne pas connaître l'été cette année. Je viens encore de faire une digression à rallonge.

Abrégeons là vos souffrance de lecteur. Valparaiso, c'est une ville vachement chouette. L'ambiance y est plus roots et même si elle est apparemment moins sûre que le Santiago (ces pauvres qui ne savent pas se tenir, je vous jure...), elle n'en reste pas moins très agréable à vivre et moins monotone que la capitale. Et ce, malgré l'affreux parlement en forme d'Arc de Triomphe qui cache un bout de la vue.

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