mardi 26 juin 2012

¡Música!

Je suis pas mal sorti ces dix derniers jours. Enfin. Parce qu'avoir un rythme pépère boulot, lecture, dodo, c'est reposant, mais c'est pas très animé.
De fait, je n'ai pas non plus beaucoup dormi (et la nuit à lire l'effroyable manga Battle Royal n'a pas arrangé les choses). Toujours est-il que j'ai du coup quelques trucs à raconter, et que ça remplira un peu le blog avant mon départ (imminent).

Samedi 16 : Après avoir cuisiné (et réussi) pour la première fois un pavé de saumon avec S. parce que j'en avais marre de manger des sandwichs toute la semaine, des amis espagnols basques et catalans à lui, lui et moi, sommes allés au Barrio Brasil (toujours le même) dans un petit bar avec l'annonce d'aller y danser de la salsa. Ou regarder les autres danser de la salsa pour certain dont je tairais ici le nom par respect pour leur honneur. Surprise, pas de salsa, mais deux groupes en concert à la place. Le bar ne paye pas de mine, mais a en fait une bonne contenance puisque répartis sur deux étages. Au rez-de-chaussée (qui n'existe pas au Chili, il y a directement el primer piso), quelques tables et la scène devant un grand mur peint d'un symbole inspiré de l'emblème mapuche. Le premier groupe, des jeunes, a su mettre une bonne ambiance avec sa Fusion Latina, mélange de Jazz et de musique latine à base de percussions, guitare, basse et synthétiseur. Très chouette. Le second était plus orienté rock folklorique et "jazzistico", pour reprendre l'expression de l'organisateur, alternait entre passage clairement rock et de longs intermèdes jazzy. C'était moins chouette, il était 3h30 du matin, on est partis.

Jeudi 21: Toujours dans Barrio Brasil, S. m'emmène voir après le match déjà relaté le concert d'un des groupes incontournable de Santiago, dans un des lieux incontournables de Santiago: la Banda ConMoción! Mélange de ska et de cumbia (musique dansante locale) ce groupe se produit environ une fois toutes les deux semaines à Santiago et presque 2 fois sur trois dans le lieux où nous étions: el Galpón. Comme tous les concerts chiliens, l'heure annoncée est 23h, mais lorsque nous arrivons à 1h du matin, les concerts n'ont pas encore commencés, les gens se "contentant" de danser sur la musique diffusée dans les enceintes. Le concert met une très bonne ambiance, les gens dansent partout et on oublie qu'il est déjà 2h du matin. Ce que j'aime bien dans le ska, et qui est aussi un peu vrai de l'électro, c'est que beaucoup de gens peuvent y trouver leur compte: les amateur de jazz apprécieront le son cuivré, les amateur de rock le rythme, ceux de punk l'énergie, ceux de métal la vitesse. Du coup, on croise des t-shirts de tout ces genre, et ça fait plaisir à voir. Pour info, les mêmes conseils s'appliquent au Chili: n'emmenez pas votre portable dans le pogo!
Le groupe qui suit, Chorizo Salvaje est beaucoup plus orienté cumbia, du coup, moins de pogo et plus de danse (mais je me contente comme d'habitude de vaguement remuer en rythme puisque je ne sais pas danser!) On parle du peuple mapuche, on saute et on danse. Un très bon moment, de quoi refaire le plein d'énergie malgré les 4h du matin!

Vendredi 22: retour au Galpón pour le concert de la Mano Ajena, après une pizza viande - olive - fromage à 1h du matin. Cette fois, on arrive après la première partie (à 1h30, le concert était annoncé à 23h), mais le concert étant absolument génial, on s'en contentera modestement. S. préfère la Banda ConMoción, mais le concert que j'ai vu ce vendredi filait une telle pêche que c'est celui que j'ai préféré. La chanteuse et la violiste passent leur temps à danser et à parcourir la scène, les musiciens ont une énergie inépuisable, et la venue de leur amis sur scène pour partager des morceaux augmente la bonne humeur générale. Le concert se termine en apothéose par la performance impressionnante d'un joueur de flûte de Pan que j'envie, même si je n'en ai pas touché depuis plus de dix ans.

Samedi 23: impossible d'être à Valpo sans sortir un peu! Du coup, sur les 1h du mat' en cherchant un endroit où écouter de la musique en vivo, on atterrit au Gato (chat), bar populaire ayant l'air moins "branché" que le premier bar qui nous avait été indiqué, mais qui ne passait que de la musique enregistrée. Malgré le nectar de pêche difficile à avaler, les deux groupes de musiques andines valaient le coup. Et même si je n'ai pas saisi de profondes différences de genre alors que L. en a mentionné au moins 5 différents en racontant la soirée, et même s'ils nous a fallu attendre la dernière chanson pour nous décider à rejoindre la quasi-intégralité de la salle pour danser entre les chaises plutôt que d'être tristement assis, le concert de ces deux trios en formation guitare-percussions et flûte pour le second) était très sympathique et conclu parfaitement cette semaine de musique locale.

Sur ces mots plutôt soft compte-tenu du ton des derniers messages, je vous laisse...

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